Nous sommes au début des années 70, au milieu de la guerre du Vietnam, John Edgard Hoover dirige encore le FBI. Angela Davis est une femme, militante, noire, communiste, féministe, affiliée aux Black Panthers, philosophe et sociologue.
Après deux mois de cavale entre Los Angeles et New-York, Angela Davis est arrêtée le 13 octobre 1970 par le FBI. Elle est accusée à tort de meurtre, kidnapping et conspiration. Elle est présentée comme la personne la plus recherchée des Etats-Unis.
« Parce que, si vous voulez, le féminisme, pour moi, le féminisme auquel je m’identifie, reconnaît que la justice est indivisible et que ce n’est pas possible de se battre uniquement pour un groupe sans le faire pour tous les groupes qui souffrent des différentes injustices de notre société. Pour moi, un féminisme qui refuse d’affronter l’islamophobie, le racisme, l’antisémitisme c’est un féminisme enfermé dans des formes de racisme et d’idéologie de classe », traduction d’un extrait d’interview d’Angela Davis.
Partant de la vie et des luttes d’Angela Davis, luttes d’hier (et d’aujourd’hui ?), dans une ambiance des années 70, un seul en scène politique et poétique où s’entrecroisent des extraits des discours d’Angela Davis, des archives vidéo et le texte de Faustine Noguès.
Entre récit et fiction, passé et présent, une pièce qui nous rappelle l’importance de se souvenir pour ne pas reproduire.
Dialogue de territoires
Spectacle accueilli dans le cadre du projet Dialogue de territoires en partenariat avec l’Université de Guyane.